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[club] Emily Dickinson – Poems : Un poème sur Charlotte Bronte

Charlotte Brontë’s Grave.

ALL overgrown by cunning moss,
All interspersed with weed,
The little cage of ‘Currer Bell,’
In quiet Haworth laid.
This bird, observing others,
When frosts too sharp became,
Retire to other latitudes,
Quietly did the same,
But differed in returning;
Since Yorkshire hills are green,
Yet not in all the nests I meet
Can nightingale be seen.
Gathered from many wanderings,
Gethsemane can tell
Through what transporting anguish
She reached the asphodel!
Soft fall the sounds of Eden
Upon her puzzled ear;
Oh, what an afternoon for heaven,
When ‘Brontë’ entered there!

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[club] Emily Dickinson – Poems : For Death

For death- or rather
For things’ twould buy
This- put away
Life’s Opportunity-

The Things that Death would buy
Are Room-
Escape fom Circumstances
And a Name.

With Gifts of life
How Death’s Gifts may compare
We know not-
For the Rates- lie there

Ce poème me touche. Je ne sais trop expliquer pourquoi car j’avoue mal le comprendre. Est-ce une condamnation du suicide ?? Je ne pense pas. La mort apporte « achète » des dons : espace, fuite et réputation. Pourquoi « achète » ? Avec quoi et à qui ? Peut-être parce qu’on paie le prix de sa vie. Elle explique que la mort peut être préférée mais qu’on ne peut pas savoir si c’est un bon choix vu que personne n’est revenu pour témoigner touche d’irnie).

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[club] Emily Dickinson – Poems : Impression générale

Le style est très particulier. Je n’aime pas particulièrement. Très peu de poèmes me touchent. Je suis perplexe quant à l’analyse, ce n’est pas comme un roman. Je pense qu’Emily Dickinson avait une conception de la création littéraire proche de la nôtre. Elle écrivait pour elle, pour ses proches sans véritable souci de plaire ou d’être publiée. C’est ce qui me plait le plus chez cette auteure et ce que je trouve de plus féministe chez elle.
Mots pour qualifier les poèmes de Dickinson : brièveté, humour, émotion, désespoir (parfois il me semble qu’elle a perdu la foi, elle exprime en tout cas une distance avec la religion).
Thèmes dominants de l’œuvre : mort, absence, nature, temps.
J’ai choisi deux poèmes qui m’ont touchés.

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[club] Emily Dickinson – Poems : Edition

Vivre avant l’éveil, édition bilingue Arfuyen « textes anglais », Paris, 1989. Postface de Margherita Guidacci.

+ poèmes en lignes sur http://www.online-literature.com/dickinson/

J’en avais lu il y a quelques années.

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[club] George Eliot – Middlemarch : The Women Question

Quelques mots de George Eliot sur la question des femmes, qui montrent les limites de son féminisme :
“There is no subject on which I am more inclined to hold my peace and learn, than on the « Women Question ». It seems to me to overhang abysses, of which even prostitution is not the worst. Conclusions seem easy as we keep large blinkers and look in the direction of our own private path.
But on one point I have a strong conviction, and I feel bound to act on it, so far as my retired way of life allows of public action. And that is, that women ought to have the same fund of truth placed within their reach as men have…
I have been made rather miserable lately by revelations about women, and have resolved to remain silent in my sense of helplessness.”
Il s’en dégage une sorte de féminisme “élististe” (à la Françoise Giroud ?), qui peut ne pas être tout à fait exempt d’une certaine misogynie (cf, à nouveau, le traitement du personnage de Rosamond).

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[club] George Eliot – Middlemarch : Autre interprétation possible

J’ai l’impression qu’en épousant Casaubon, Dorothea épouse, en quelque sorte, la « carrière » intellectuelle qu’elle ambitionne – Casaubon étant alors lu comme la figure allégorique de la vocation à l’étude et au savoir. Mais cette vocation est ingrate, insatisfaisante, et l’isole plutôt qu’elle ne l’ouvre au monde (voir l’échec du mariage entre Dorothea et Casaubon). C’est autrement qu’elle doit apprendre à vivre ses aspirations, et cette autre manière de les suivre serait incarnée par Ladislaw, qui devient un homme politique, mettant son intelligence au service des autres. La bonne manière de se servir de son intelligence serait-elle donc l’altruisme et non l’érudition solitaire et égoïste ? On retrouverait alors une vision de l’écriture proche de celle de George Sand.

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[club] Adaptations cinématographique des oeuvres étudiées

Jane Eyre (1934, William Christy Cabanne)
Jane Eyre (1957)
Jane Eyre (1971, Delbert Mann)
Jane Eyre (1996, Franco Zeffirelli)
Jane Eyre (1997, Robert Young- pour la TV)

Wuthering Heights (1939, William Wyler)
Wuthering Heights (2003, Suri Krishnamma- comédie musicale pour MTV)
Wuthering Heights (1985, Jacques Rivette)
Wuthering Heights (1992, Peter Kosminsky)

PRIDE and PREJUDICE
1940 Robert Z. Leonard
1995 Simon Langton (pour la TV avec le beau Colin!!)
2005 Joe Wright

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[club] George Eliot – Middlemarch : Avis de Virginia Woolf

“the magnificient book which all its imperfections is one of the few english novels for grown up people”

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[club] George Eliot – Middlemarch : Rosamond

Rosamond incarne la frivolité et l’orgueil de la petite bourgeoise. Elle rappelle le personnage de Rosalie dans Agnes Grey…Mon faible pour ce type de personnage (mélange de perversité et d’innocence) me pousse à citer ce beau passage qui à mon avis se passe de commentaires.
« The shock to Rosamond was terrible. It seemed to her that no lot could be so cruelly hard as hers to have married a man who had become the centre of infamous suspicions. In many cases it is inevitable that the shame is felt to be the worst part of crime; and it would have required a great deal of disentangling reflection, such as had never entered into Rosamond’s life, for her in these moments to feel that her trouble was less than if her husband had been certainly known to have done something criminal. All the shame seemed to be there. And she had innocently married this man with the belief that he and his family were a glory to her! She showed her usual reticence to her parents, and only said, that if Lydgate had done as she wished he would have left Middlemarch long ago. ” (chapitre 75)

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[club] George Eliot – Middlemarch : Le secret du mariage réussi

Thème proche du post précédent.
Dorothea incarne la passion et c’est la passion que l’auteur critique. A l’inverse Mary incarne la sincérité la tempérance et la raison. Elle fera un mariage heureux.
Les mariages malheureux sont ceux que l’on fait par passion. Passion totale pour Dorothea, passion d’orgueil pour Casaubon. Passion esthétique pour Lydgate, passion d’orgueil pour Rosamond. Ces mariages sont conclus trop vite dans la fièvre, sans réflexion et très vite ils se révèlent être un mauvais choix. Le temps et la patience sont les secrets du mariage réussi. Dans le finale l’auteure félicite Mary et Fred parce qu’ils ont pris leur temps. Leur mariage sera réussi. De même la chance de Sir James est que Dorothea lui ait dit non et sans passion il a pu se tourner vers Celia.