[photopress:mouset.jpg,thumb,pp_image] Ce qui est frappant et dans l’histoire d’Olympe et dans ses écrits, c’est la désunion des femmes. Les femmes ne font pas front ensemble, ne revendiquent pas la même chose, se mettent des bâtons dans les roues…
Ainsi Sophie Mousset évoque des révolutionnaires qui ont fait d’autres choix qu’Olympe ( p.112 : Claire Lacombe, Pauline Léon). Elle explique aussi qu’Olympe a été critiquée par des femmes.
Olympe à son tour ne manque pas de dénoncer la coquetterie des femmes et reconnaît une certaine culpabilité des femmes dans leur sort. P.21 : « Les femmes ont fait plus de mal que de bien ».
Ce manque d’unité des femmes va à mon sens soutenir et la singularité d’Olympe et la thèse universaliste. Ce n’est pas le sexe qui fait la différence… Si c’était le sexe, alors ou toutes les femmes se plairaient dans la soumission ou toutes se révolteraient, mais on ne remarqueraient pas une infinité de différences…
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Méta
Ce qui est également intéressant, c’est sa lucidité à l’égard de la mécanique de la domination. Lorsqu’elle écrit « Femme, réveille-toi ! », elle exhorte les femmes et, par là, tous les groupes opprimés, à se révolter et à refuser leur servitude, à se faire acteurs de leur destin. C’est dénoncer par là même la « complicité » qui lie l’esclave à son maître, et pointe la nécessité du combat (même si la manière de combattre d’Olympe de Gouges consistait principalement dans l’écriture).
Mais rappelons-nous, il n’est pas toujours évident de déterminer à quelle point cette complicité est volontaire : poids de l’ignorance, de l’éducation…
Pour Bourdieu, il y a des déterminismes sociaux qui dépassent le cadre de la volonté des acteurs et c’est pourquoi les féministes ont échoué.