Je pense que ce serait déformé le texte que d’y voir une revendication féministe. En effet, la femme se soumet à son époux à la fin. De plus, mettre les femmes en position de diriger dans la première partie a seulement pour but de créer un effet comique. La farce repose sur le retournement de situation : dans la pièce après la chute dans le cuvier, mais aussi dès le départ avec le contraste entre l’habituel (l’époux dominant) et la scène présentée (femme dominante) en ouverture. D’autre part, l’épouse et sa mère dans cette farce ne sont pas sympathiques : leur méchanceté contribue bien sûr au comique… On veut qu’elles soient moquées. Elles cumulent en fait tous les clichés sur les femmes : vicieuses, faibles physiquement… Le texte me rappelle beaucoup Molière qui ne donne aux femmes des attributs masculins que pour montrer qu’ils ne leur vont pas.
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Méta
En effet ce texte n’a rien de féministe, il est même anti-féministe !
Je trouve tout de même que le renversement de situation initial, qui jouait sur le comique du renversement des rôles au Moyen Age, fonctionne encore aujourd’hui sur le mode de l’ironie : que le mari s’insurge du travail domestique que lui impose sa femme au motif que cela va l’épuiser souligne la mauvaise foi des discours qui occultent les doubles journées des femmes aujourd’hui. En cela, ce moment de la pièce est très actuel.