L’auteur du roman intitulé Artemisia signale à propos de son intérêt pour le sujet qu’il est né à l’occasion de la visite d’une exposition sur les femmes peintres de la Renaissance montée à Los Angeles. Elle met en lien cette exposition et son projet avec un climat ambiant aux Etats Unis, manifesté par l’obligation de consacrer 30% des recherches universitaires en histoire de l’art pour étudier : ce sont les Gender Studies et les Cultural Studies, qui s’ancrent dans la pratique de la discrimination positive.
D’où ma question, qui est un peu à côté de notre sujet d’aujourd’hui mais en plein dans ce qui sous-tend le projet de ce site dans son ensemble : sommes-nous, malgré nous, à la mode ? Et que cachent toutes ces subventions accordées à l’étude des « minorités » : une véritable politique d’égalité des chances ou un masque pour couvrir les inégalités demeurantes ?
Une réponse sur « [club] Artemisia – Notre bookclub au coeur de l’actualité ? »
Je pense que les deux réponses peuvent être justes.
Je pense que ces subventions peuvent redonner leur chance à des artistes oubliés ou négligés parce qu’appartenant à une minorité. Par ricochet, ces artistes peuvent toucher d’autres artistes de leur minorité et petit à petit on peut espérer que la minorité cessera de l’être… Ainsi en mettant en avant des femmes, on va inspirer d’autres femmes et on finira de s’étonner de voir des femmes artistes.
Par contre, il ne faut pas être naif. Il y a des personnes mal attentionnées dont le seul but est de cacher des injustices, gagner des électeurs…