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Karen Joy Fowler naît le 7 février 1950 à Bloomington dans l’Indiana où elle vit pendant onze ans avant de déménager en Californie.
Une femme engagée. Elle étudie de 1968 à 1972 à Berkeley où elle décroche une licence de sciences politiques. Elle obtiendra deux ans plus tard un master dans la même matière à Davis. Sur le campus elle participe au mouvement contre la guerre au Vietnam. « My world view rises from an adolescence spent watching the civil rights movement on TV. The antiwar movement was an extension of that and also my feminism » (« Ma vision du monde vient d’une adolescence passée à regarder à la télévision le mouvement pour les droits civils. Le mouvement contre la guerre était une extension de cela, de même que mon féminisme »), confie-t-elle ().
Une écrivaine de science-fiction. Karen Joy Fowler se consacre après ses études à l’éducation de ses enfants. Elle explique qu’elle a décidé de devenir écrivaine le jour de ses trente ans, en partie parce que des problèmes au genou la contraignaient à renoncer à son cours de danse qui se tenait le même soir que le cours d’écriture. Karen se révèle vite douée et son premier recueil de nouvelles Artificial things en 1986 est remarqué par la critique. Son second recueil de nouvelles fantastiques paru en 1997, Black Glass reçoit le prix World Fantasy. Son premier roman, Sarah Canary, paru en 1991, reçoit la médaille du Commonwealth comme meilleur premier roman californien. La même année, Karen collabore avec Pat Murphy à la création d’un prix littéraire le « James Tipree Jr Award » qui récompense les récits fantastiques ou de science fiction qui explore ou augmente notre compréhension du genre (gender). Cependant sa qualité d’auteure de sciences fiction a été controversée, notamment au sujet de sa nouvelle What I didn’t see, primée par un Nebula en 2003, prix qu’elle reçoit également en 2008 pour sa nouvelle Always.
Mais pas seulement de science fiction…. Les nouvelles et les romans de Karen Joy Fowler abordent des questions historiques et féministes. Elle sait toucher les lecteurs non amateurs du genre et c’est pourquoi elle est reconnue par tous ses pairs. Son second roman, The sweatheart season, paru en 1996 et son troisième roman Sister Noon, paru en 2001, sont tous deux finalistes pour le PEN/Faulkner Award. C’est d’ailleurs en quittant le genre de la science fiction qu’elle rencontre son plus grand succès, en 2004, avec The Jane Austen Bookclub. La critique admire son style et la profondeur de ses personnages.
Son dernier roman, Wit’s End est paru en avril 2008. Elle vit en Californie avec son mari.
The Jane Austen Bookclub. Le roman publié en 2004 est construit autour des six membres d’un club de lecture qui se rencontrent chaque mois pour discuter d’un roman de Jane Austen. C’est aussi l’occasion de réfléchir et de faire le point sur leur vie, leur passé, leur avenir. L’auteure présente l’ouvrage comme un hommage à la romancière britannique : « I admire and love Austen so it was great fun to write the book and read and reread her over and over again » (« J’admire et j’aime Austen aussi ce fut un grand plaisir d’écrire le livre de la lire et de la relire encore et encore ») ( http://www.stmarys-ca.edu/external/Mary/archive/Mary_spring2004/interviews/karenjoyfowler.html).
Réception. La critique et le public ont aimé. La critique a salué le style, l’imagination et l’hommage rendu à Jane Austen. Le roman a fait partie de la liste des bestsellers du New York times pendant 13 semaines.
Adaptation cinématographique. Le roman a été porté à l’écran par Robin Swicord en 2007.
Bibliographie sélective
The Jane Austen Bookclub, Penguin Books Gb, 2005.
Pour aller plus loin
http://www.karenjoyfowler.com/index.htm
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