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[club] Weiner-Cusk-Guéritault – Le travail invisible des femmes

vie domestiqueDans une interview à Télérama du 2 octobre 2013, Isabelle Czajka, réalisatrice de l’adaptation cinématographique d’Arlington Park explique qu’elle a voulu montrer le travail invisible des femmes.

C’est en effet le thème des trois ouvrages au menu de ce jour. Les héroïnes des romans accomplissent un travail invisible. Invisible parce que méconnu et surtout pas reconnu.

Les maris de Kate, Christine ou Juliet n’accordent à leurs épouses aucune reconnaissance. Ils pensent que leur quotidien est facile. Il ne leur en parle que pour leur faire des reproches. Ben par exemple ne donne qu’un feedback négatif à Kate : plus de chemises propres, ses kilos en trop, incident lors de la fête d’anniversaire… Ceci illustre le chapitre 5 du livre de Violaine Guéricault. Ce manque de reconnaissance est un facteur de stress.

Une réponse sur « [club] Weiner-Cusk-Guéritault – Le travail invisible des femmes »

On parle parfois de la double journée des mères qui travaillent à temps plein, on parle plus rarement du travail des mères au foyer… Il y a d’une part le fait de s’occuper des enfants, considéré comme un travail pour les assistantes maternelles et pas pour les mères ; ce à quoi s’ajoute d’autre part le travail domestique, là encore considéré comme un travail quand il est effectué par une aide ménagère, un cuisinier, un pressing.. mais plus quand c’est une mère/une femme. Le problème pourrait être le même pour les travaux de jardinage, de bricolage, d’entretien automobile dont s’occupent encore aujourd’hui principalement les hommes, même si les choses commencent à changer.
Pourquoi ce changement de valeur accordée à la même activité en fonction de la personne qui l’effectue? Est-ce parce que le travail domestique de la femme a été longtemps considéré comme rémunérée à travers le salaire de son mari?

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