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[club] Hilda Doolittle – Le rapport analyste/patient(e?)

La correspondance entre Freud et Hilda, reproduite en fin de volume, évoque, par son ton, celle entre Freud et Lou-Andréas Salomé. On y trouve la même familiarité : Freud demande des services à sa patiente, échange avec elle des impressions de lecture… On est bien loin de la distance établie entre analyste et patient d’aujourd’hui !

Elisabeth Roudinesco rappelle, en préface, que Freud avait psychanalysé lui-même sa fille Anna… Avait-il la même proximité avec ses patients masculins? Si on pense par exemple à son analyse de Jung, on serait tenté de répondre par l’affirmative.

Il n’y aurait donc pas de spécificité du rapport analyste/patiente mais une particularité du rapport analyste/patient (au neutre) chez Freud : celle d’une proximité, d’une connivence, qui évoque plus l’amitié que la relation thérapeutique.

Une réponse sur « [club] Hilda Doolittle – Le rapport analyste/patient(e?) »

Oui, on serait presque tenté de dire que Freud n’est pas très professionnel!!

Son statut de fondateur, le fait qu’il n’est jamais été lui analysé sans doute explique ce rôle singulier.

Mélanie Klein a également analysé ses enfants, Anna Freud analyse les enfants qu’elle élève avec Dorothy Burlingham… Je pense que dans les débuts de la psychanalyse pour enfant, il n’y avait guère le choix… Et rares étaient les parents disposés à confier leurs enfants.

Cependant il est vrai que Freud avait une relation assez passionnelle avec ses patients/ élèves, d’où des ruptures douloureuses comme avec Abraham ou Jung.

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