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[club] Louise Bourgeois. La mère : prédatrice, protectrice, géante, effrayante.

Louise Bourgeois a choisi l’araignée comme symbole de la mère. Ce choix peut surprendre même si la biographie de Louise Bourgeois donne une explication (sa mère tissait des tapisseries). L’araignée est en effet une bestiole qui fait peur ou dégoûte, qui peut être dangereuse… C’est une représentation qui surprend car elle n’associe pas la maternité à la beauté et à la douceur, mais à la violence et au travail. L’araignée patiemment tisse sa toile et tue quiconque l’attaque. Le choix de l’araignée surprend si l’on se base sur les représentations habituelles des mères, mais si l’on se base sur des expériences réelles de la maternité, ce n’est pas si surprenant. Louise Bourgeois a ici le mérite de s’opposer aux clichés.

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[club] Louise Bourgeois : Le refus d’être étiquetée

Être soi semble être le défi des femmes artistes : n’être ni la femme de ni la fille de, mais aussi ne pas être la muse ou l’incarnation d’un mouvement. Louise Bourgeois a ainsi toujours refusé d’appartenir à un groupe même au féminisme.

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[club] Louise Bourgeois : Femme et psychanalyse, revanche ou réconciliation ?

Louise Bourgeois pense que Freud n’a rien fait pour les artistes, que la cure ne se permet pas de libérer de l’enfance. De plus, elle affirme le pouvoir de la sexualité féminine. Dans Le Regard, les femmes regardent le monde avec leur vagin. Serait-ce donc une revanche des femmes sur la psychanalyse ? Ce n’est pas sûr. En revenant toujours à son enfance, Louise Bourgeois montre que le médecin viennois avait raison. Et je pense que l’on peut voir dans sa destruction du père une forme de réconciliation. Elle va certes plus loin : elle ne se contente pas de tuer le père, elle le détruit, mais c’est justement cela, ce dépassement, qui permet la réconciliation.